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Jean Pinto nous a quitté.
Jean Pinto nous a quitté.
Jean Pinto nous a quitté.

Photo 1: Jean Pinto

Photo 2:  Jean Pinto en compagnie de Jean Barataud et Charles Mir, au championnat de France à Agen.

Photo 3: Jean Pinto, Jo Arama et Patrick Barataud une triplette de légende. (Au second plan l'on peut apercevoir entre Jeannot et Jo, le souriant Yoyo Bissières.)

Né en 1931 à Toulouse.

Place : Pointeur.

Boules : 73/700.

Clubs : Boule du Languedoc, Club bouliste Saint-Pierre.

Participe à de nombreux championnats de France.

1958 Valence : Jean Gay, Charles Desterac 1/8 de finale

1965 Perpignan : Marcel Bourrel, Wladimir Corral.1/4 de finale.

1966 Toulouse : champion de ligue : Jean Barataud, Charles Mir.

1966 Agen : jean Barataud, Charles Mir.

1969 Roubaix : Serge Bissière (dit yoyo), Père Carion.

Grands Prix et nationaux :

3 jours de Saint-pierre : JO Arama, Patrick Barataud.

Les Salins : 3 doublettes : Charles Mir, Francis Sénégas, Alabert.

Cassis : Bellantonio vincent et son neveu.

Cannes : Peli, Etienne Muso.

Le Bazacle : Patrick Barataud, ?

Sainte-livrade : Wladimir Corral, Marcel Bourrel (dit loule).

Anecdote : L’action se déroule en  1966 à Toulouse lors du championnat de ligue Midi-Pyrénées, à ce moment la Jeannot travaillait dans le commerce des fleurs et cette épreuve tombait en même temps que la fameuse fête des mères. Trois jours avant du travail plein les bras et c’est vidé qu’il se présente sur les terrains. Une fine pluie commence à tomber, arrêt des parties, Jeannot s’abrite sous un porche et s’endort debout et il est réveillé par ses partenaires qui le cherchaient partout depuis une bonne demi-heure, cela ne l’a pas empêché d’être champion de ligue.

J’ai rencontré Jeannot Pinto dans ma jeunesse quand je descendais à Toulouse pour jouer aux boules, sa position  figée dans le rond et son coup de bras qui semblait ordinaire amenaient naturellement à penser « celui-là il n'est pas dangereux » et au fur et à mesure des mènes pensant y aller près et bien non lui il était toujours devant « bizarre non? » et en plus quand on le rencontrait pour la première fois  il paraissait  au premier abord pas très sympathique avec son léger sourire ironique qui semblait vous défier en permanence, il faut que je vous l'avoue maintenant il m'impressionnait et malgré tout ça, celui que les autres appelaient «  le chauffeur de taxi » s'est révélé par la suite un ami fidèle que j'ai toujours plaisir à rencontrer.

Au revoir Jeannot.

Les pap'ys pétanqueurs présentent à toute sa famille leurs sincères condoléances.

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